En général, l’hypnothérapie nécessite de faire passer le/la patient-e en Etat Modifié de Conscience (EMC), afin de pouvoir atteindre son inconscient.
Elle est très efficace sur des troubles psychiques un peu plus ancrés, profonds que ceux soignés par la sophrologie.
On la préconise souvent pour les comportements addictifs, les troubles alimentaires, les phobies, mais pas seulement.
Elle peut permettre de modifier un schéma comportemental qui porte tort au patient.
La clé de la réussite de l’hypnothérapie est avant tout la volonté du / de la patient-e de changer ce comportement. La démarche doit venir de lui/elle et non de ses proches (aussi louables soient leurs intentions).
Il doit s’instaurer un climat de confiance et pour ce faire , une discution préalable (parfois assez longue) est nécessaire afin de bien cerner la demande, la motivation, les raisons et les bénéfices attendus.
Tout comme la sophrologie et les soins énergétiques, il s’agit d’une thérapie bienveillante, un travail coopératif avec le/la patient-e.
Aucun jugement négatif n’a sa place dans cette thérapie. Le but est de faire appel à des ressources que le/la patient-e n’a pas toujours conscience de posséder.
Le/la patient-e peut être amené au cours de la séance à visualiser (comme un spectateur, dissocié de l’action) des souvenirs ou des situations désagréables, mais c’est pour passer à une meilleure situation dont il sera désormais pleinement acteur.